Communauté d’assolement

Communauté d’assolement2023-11-14T14:48:43+01:00
moyen simple d’agrandir les zones de culture – gestion efficace – des méthodes de production compatibles sont un avantage

Dans une communauté d’assolement, plusieurs exploitations regroupent leurs terres ouvertes pour y définir une rotation commune des cultures. Une communauté d’assolement peut être formée avec ou sans création d’une communauté partielle d’exploitation pour la culture des champs (ou d’une communauté d’exploitation).

Une communauté d’assolement permet d’optimiser l’exploitation des terres ouvertes disponibles en augmentant la surface pour des cultures déterminées sans prendre sur d’autres surfaces (p. ex. prairies écologiques ou autres surfaces de compensation).

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«On remarque qu’on est devenus beaucoup plus efficients avec la communauté d’assolement, aussi bien pour les grandes cultures que pour la culture fourragère.»

Ernst Bachmann, chef d'exploitation Wydhof, partenaire de la communauté d’assolement Flaach

«La première année a sans doute été plus difficile pour nous qu’avant, lorsqu’on travaillait chacun de son côté, jusqu’à ce qu’on se soit habitués à la nouvelle donne. Mais dès la deuxième année, on a vu qu’on était devenus beaucoup plus performants.»

Ernst Bachmann, chef d'exploitation Wydhof, partenaire de la communauté d’assolement Flaach

«Les exploitations doivent avoir une certaine grandeur pour pouvoir produire de manière rentable sur la durée, ou alors il faut s’engager dans une production de niche.»

Ernst Bachmann, chef d'exploitation Wydhof, partenaire de la communauté d’assolement Flaach

« Il faut avoir envie de travailler avec les autres. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

« Chaque exploitation amène les terres et les met à disposition et puis en fonction des cultures qu’elle produit, après elle a une part aux résultats de chaque culture. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

« Je pense que c’était très bien et important d’avoir un conseiller externe qui pose des questions. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

«C’est sûr qu’on doit avoir un peu les mêmes idées sur la manière de gérer une entreprise, être sur la même longueur d’onde. Mais on ne doit pas forcément faire tout pareil, on peut aussi être complémentaires.»

Ernst Bachmann, chef d'exploitation Wydhof, partenaire de la communauté d’assolement Flaach

« On a quand même suffisamment de liberté pour des vacances, pour déconnecter un moment, tout en sachant qu’il y a d’autres qui sont capables de nous remplacer. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

« On s’est un peu jeté à l’eau sans vraiment savoir où on mettait les pieds. Mais dès le moment où cette décision de principe de collaborer avait été prise, tout était plus simple, parce qu’on avait vraiment envie d’y arriver. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

«On a vite décidé ensemble qu’on n’allait pas compter chaque minute – on s’aide jusqu’à ce que le travail soit terminé.»

Ernst Bachmann, chef d'exploitation Wydhof, partenaire de la communauté d’assolement Flaach

« Il est très important aussi d’être loyal vis-à-vis de la coopération : dans le sens qu’une fois qu’on a pris une décision, il ne faut pas aller la critiquer par derrière à d’autres agriculteurs. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

« En général, on prend les décisions à l’unanimité. On va chercher à se convaincre les autres ou soi-même jusqu’à ce qu’on arrive à quelque chose d’unanime, ou en tout cas, où tout le monde est d’accord de porter cette décision. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

« Maintenant que « on » a une exploitation de 200 hectares, on peut se permettre de faire des essais sur un hectare, deux hectares etc. »

Nicolas Pavillard, Association du Grillon, Orges VD

Foire aux questions

Mon voisin m’a proposé de regrouper nos terres arables pour une rotation commune des cultures. Je crains que cela m’attire des ennuis, p. ex. des mauvaises herbes ou des vers fil de fer. Que me conseillez-vous?2021-01-26T18:05:45+01:00

Même si les avantages d’un meilleur agencement des terres et de parcelles plus grandes paraissent évidents, un assolement commun n’est pas sans risques. Avant de vous décider, vous pouvez observer les terres de votre voisin et sa façon de travailler et en tirer vos conclusions. Bien sûr, des surprises sont toujours possibles, mais la gestion de conditions météorologiques difficiles ou alors, justement, de nuisibles et de maladies des plantes fait partie des défis de l’agriculture. Si vous hésitez à vous engager dans une collaboration de longue durée, vous pouvez commencer par un simple partenariat de rotation des cultures pour une durée minimale (p. ex. 5 ans). Si la collaboration ne fait pas ses preuves, vous pourrez vous retirer sans grand mal à l’expiration de ce délai.

Nous aimerions fournir les PER à trois. Faut-il un contrat écrit ou suffit-il que nous en convenions par oral et que nous saisissions nos données d’exploitation simplement conformément à ce que nous avons décidé?2021-01-26T18:04:32+01:00

Les cantons exigent un contrat écrit pour les communautés PER et d’assolement. Vous trouverez généralement des modèles de contrat sur les sites web des offices cantonaux de l’agriculture. Si vous avez des problèmes pour la formulation du contrat ou que vous ne savez pas comment régler certaines choses, il vaut la peine de consulter un spécialiste.

La partenaire avec lequel je prévois de collaborer a quelques parcelles dans un autre canton. Pouvons-nous quand même constituer une communauté d’assolement?2021-01-26T18:03:38+01:00

Oui, il est en principe possible de former une communauté d’assolement avec des terres qui dépassent la frontière cantonale. Il se peut cependant que les cantons voisins aient des exigences légèrement différentes concernant les communautés PER ou d’assolement, n’utilisent pas le même système pour l’enregistrement des données d’exploitation et procèdent différemment pour l’organisation et la mise en œuvre des contrôles IP. Il faut donc contacter à temps les services compétents des offices cantonaux de l’agriculture, afin de discuter de la situation et de clarifier quels documents et quelles données fournir à quels organes afin d’éviter toute complication.

Exemples pratiques

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