Règles de décision, parties prenantes, public cible

Le contenu est reconnu par les acteurs partie prenante au groupe de travail opérationnel, ayant une autorité et une légitimité particulières dans ce domaine. (Agroscope ne participe pas aux séances du groupe de travail opérationnel, mais elle se tient à la disposition du groupe pour son expertise).

En ce sens, le produit final qui en résulte peut également jouer un rôle de passerelle entre les différents groupes cibles (voir chapitre 2).

1- Principes et règles de décision

  • L’objectif de nos propositions et de nos choix est qu’ils profitent principalement (directement ou indirectement) aux exploitations agricoles.
  • L’intégration d’un terme dépend également de l’existence d’une demande de définition. Si la demande existe, (de la part de l’un des groupes-cibles ci-dessous) alors il peut être opportun d’insérer une définition.
  • Pour les définitions spécifiques issues de lois et d’ordonnances (ordonnance sur la terminologie agricole, ordonnance sur l’évaluation de la durabilité dans l’agriculture, loi fédérale sur le droit foncier rural, etc.) et qui s’écartent en partie de la définition utilisée par le groupe de travail opérationnel (basée sur la littérature scientifique), il convient de faire référence à ces lois et décrets ainsi qu’aux définitions divergentes.
  • Des liens dynamiques renvoient aux définitions figurant dans ces sources officielles. La possibilité d’établir des liens directs vers les recueils juridiques de la Confédération rend inutile une nouvelle énumération exhaustive de toutes les définitions dans notre document. De plus, les mises à jour des termes pourraient très rapidement créer des doublons de données, ce qui est évité grâce aux liens.
  • Intégrer le « niveau » des termes comme critère. Ainsi, les termes génériques doivent plutôt être inclus et les termes secondaires plutôt laissés de côté (ex. : paiements directs/contributions à la qualité du paysage). Grâce à la possibilité de relier Agripedia aux lois, ordonnances, etc., il n’est pas nécessaire d’avoir une définition précise pour tout et n’importe quoi.
  • Les nouvelles définitions de la terminologie se réfèrent à l’entreprise telle qu’elle est vue dans la comptabilité (PME) (objectifs pour le chef d’entreprise : connaître les résultats pour son entreprise) et, le cas échéant, pour la fiscalité. Le tableau 1 a été révisé pour indiquer quels domaines font partie de l’entreprise et montrer la délimitation avec le privé.
  • Notre deuxième cadre de référence est la gestion d’entreprise. Outre l’entreprise, d’autres domaines (dont la partie privée) et l’environnement de l’entreprise font partie du système. Ils forment un cadre commun qui est pris en compte et intégré dans les décisions concernant l’entreprise.
  • Des termes en principe plus actuels peuvent continuer d’être utilisés dans la pratique. Dans ce cas, il est être préférable de ne pas les supprimer entièrement du glossaire de terminologie, mais de signaler dans la définition qu’il s’agit d’un terme obsolète.

2- Parties prenantes, public cible et utilisations du produit

Pour ce produit (« terminologie de référence en économie rurale pour la Suisse »), par définition transversal, tous les acteurs du « système de connaissance et d’innovation agricole » sont des parties prenantes, mais aussi des utilisateurs potentiels (directs ou indirects). Les contextes d’utilisation sont donc également très diversifiés. La carte ci-dessous présente une image de cette multiplicité du public cible, des problématiques et des contextes d’utilisation du produit.

Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut distinguer quelques grandes catégories, à l’intérieur desquelles les besoins relatifs à ce produit sont plus homogènes :

  • Le domaine fiduciaire (bleu foncé)
  • L’enseignement (jaune)
  • Le conseil d’entreprise (vert)
  • La défense professionnelle (orange)
  • L’administration (violet)
  • La statistique (rose)
  • La recherche (rouge)
  • Les exploitants agricoles
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