Dimensions minimales
Les dimensions minimales suivantes doivent être respectées pour la détention porcine pour les nouvelles constructions et les bâtiments nouvellement aménagés. D’autres dimensions s’appliquent parfois aux constructions existantes. D’autres dimensions et exigences d’élevage peuvent être exigées pour les bâtiments pour la détention porcine sous labels.
Tableau 1 : dimensions minimales pour la détention des porcs par catégorie animale (valeurs indiquées en gras = valeurs minimales)
Gras = exigences minimales prévues selon l’OPAn et OA ; italique = exigences minimales prévues selon les programmes de promotion du bien-être animal (SRPA, SST) ; caractères normaux = recommandations d’ART, Agroscope
Explications supplémentaires sur les dimensions minimales et les exigences relatives aux sols des porcheries et aire de repos : fiches thématiques et aide-mémoire de l’OSAV.
Vous trouverez ici des informations sur les pratiques interdites sur les porcs et le “Manuel de contrôle : directives techniques concernant la protection des animaux chez les porcs“.
Climat dans les porcheries
Outre l’alimentation et la détention, le climat dans les porcheries a une influence considérable sur la santé et le bien-être des animaux. D’une manière générale, il faut d’abord remarquer que les animaux sont toujours détenus dans un espace limité et que, de ce fait, leurs possibilités de se soustraire au climat des locaux restent limitées. Il ne faut donc pas exiger d’eux une capacité d’adaptation excessive. Le climat dans les étables doit être adapté aux besoins des animaux (Ord. sur la protection des animaux). Ces besoins varient en fonction de l’âge, de l’intensité d’utilisation et du système de détention (par ex. porcheries froides ou chaudes). Les facteurs du climat dans la porcherie doivent également être considérés dans leur ensemble, car leur combinaison peut être plus ou moins stressante pour les animaux.
Les facteurs influençant le climat dans l’étable sont les suivants :
- La température ambiante et l’humidité de l’air.
- Le mouvement et la vitesse de l’air.
- La qualité de l’air (concentration en gaz nocifs et en poussière).
- L’éclairage.
Pour évaluer le climat de la porcherie, on peut d’une part recourir à des mesures et, d’autre part, se baser sur des indicateurs simples tels que le comportement des animaux, en particulier leur position couchée, l’état des équipements de la porcherie ou les sensations perçues par l’homme, qui permettent de conclure à des manquements dans certains indicateurs climatiques de la porcherie.
Les mesures doivent toujours être effectuées dans la zone où se trouvent les animaux, c’est-à-dire à leur hauteur. Il convient d’utiliser des appareils de mesure calibrés ou des systèmes numériques automatiques de collecte de données. Étant donné que le climat dans les étables varie selon les saisons et les moments de la journée et qu’il est influencé par les conditions météorologiques, l’emplacement dans l’étable et d’autres facteurs, les mesures individuelles ne sont généralement pas significatives. Afin de déterminer avec certitude les différents facteurs climatiques, les mesures doivent être effectuées à différents endroits de la porcherie, sur une longue période et à différents moments de la journée. Afin de mieux classer les mesures, il est important de noter aussi précisément que possible les facteurs susceptibles d’influencer les mesures, tels que l’heure, la durée et le lieu de la mesure ainsi que les conditions météorologiques au moment de la mesure.
Consulter la fiche thématique « Valeurs et mesures du climat dans les porcherie » et ici.

Porcelets en contact avec le nid de porcelets tempéré (© AGRIDEA)
Température ambiante
La température est l’un des facteurs les plus importants dans un bâtiment d’élevage. Il existe pour chaque animal une zone de température ambiante, dans les limites de laquelle l’organisme peut maintenir sa température physiologique avec un minimum de mesures régulatrices. Cette zone, dans laquelle la production de chaleur est pratiquement constante et indépendante de la température ambiante, est désignée comme « zone de neutralité thermique ». Chez les porcelets, cette zone de neutralité thermique se situe à des températures plus élevées et ne varie que de quelques degrés. Chez les animaux plus âgés, un écart plus important par rapport à cette température sur une courte période est moins grave, mais doit être évité. Il peut donc être difficile de maintenir la température ambiante idéale lorsque plusieurs catégories d’animaux (par ex. porcelets et truies) se trouvent dans la même porcherie.
Tableau 2 : plages de température optimale où la rentabilité des porcs est la plus élevée (source : OSAV)
| Catégorie d’animaux | Poids (kg) | Plage optimale (°C) |
|---|---|---|
| Porcelets | 2 – 25 | 33 -> 22* |
| Porcs à l’engrais en période de croissance | 25 – 60 | 22 -> 15* |
| Porcs à l’engrais en période de finition | 60 – 100 | 18 -> 9* |
| Truies d’élevage et verrats | 150 – 350 | 8 – 15 |
| Truies allaitantes | 150 – 250 | 5 – 15 |
*Dégressif au fur et à mesure de la prise de poids des animaux.
Divers facteurs influencent la tolérance des porcs à la température ambiante. Par ex. ils se protègent moins bien du froid lorsqu’ils sont détenus individuellement qu’en groupe (se couchent « en tas »). En revanche, les animaux détenus individuellement supportent mieux les températures élevées. Les truies gestantes sont plus sensibles aux températures élevées, tandis que les températures basses combinées au vent sont plus difficiles à supporter. Diverses mesures de gestion, telles que la réduction de la ventilation et l’augmentation du chauffage lorsque les températures sont trop basses, ou l’augmentation de l’intensité de la ventilation et la mise à disposition de douches ou d’autres moyens de refroidissement lorsqu’il fait chaud, contribuent à les maintenir dans la zone de confort.
Les porcheries non isolées, telles que les porcheries froides et les locaux de stabulation à climat extérieur, sont soumises à des variations de température plus importantes en raison de leur dépendance à la température extérieure, ce qui peut entraîner des températures extrêmes. Il faut donc aménager dans les locaux de stabulation des zones appropriées avec un microclimat adapté (niches, abris, matelas de litière profonde).
Indicateurs des défauts relatifs à la température de l’air
Fiches thématiques de l’OSAV sur la gestion correcte de la température dans les porcheries : «Protection contre le froid et exigences que doivent satisfaire les caisses de repos pour porcs», «Possibilités de se rafraîchir pour les porcs».
Possibilités d’évaluation de la température de l’air
- Un thermomètre étalonné peut être utilisé pour déterminer la température à un moment donné.
- Des mesures quasi continues (intervalles de moins d’une heure entre les mesures) doivent être effectuées sur une période assez longue pour obtenir une évaluation significative.
- Appareils permettant de mesurer et d’enregistrer les données qui, en outre, combinent souvent la mesure de la température et celle de l’humidité relative.
Humidité de l’air
L’humidité de l’air dans l’étable est principalement influencée par l’urine, l’eau, les fèces, l’air respiré et la vapeur (p. ex. due à l’utilisation de nettoyeurs haute pression).
Les porcs sont généralement capables de s’adapter à de fortes variations de l’humidité relative de l’air. Le taux optimal de l’humidité relative de l’air pour les animaux de rente dans l’agriculture est de 50 % à 80 %. Une humidité inférieure à 30 % peut assécher les voies respiratoires et rendre les porcs plus sensibles aux maladies. Une humidité trop élevée peut endommager les installations de la porcherie, favoriser la prolifération d’agents pathogènes, surtout en combinaison avec des températures élevées, et causer un stress physique aux animaux.
Indicateurs de défauts d’humidité à surveiller
Mesure de l’humidité de l’air
- Mesurée par un psychromètre.
- Des mesures quasi continues (intervalles de moins d’une heure entre les mesures) doivent être effectuées sur une période assez longue pour obtenir une évaluation significative.
- Appareils permettant de mesurer et d’enregistrer les données, munis de capteurs d’humidité.
Déplacement et vitesse de l’air
La vitesse du déplacement de l’air détermine aussi si un porc se sent bien. Il est également important dans une porcherie que l’air frais soit bien distribué et de manière uniforme.
La vitesse optimale du déplacement de l’air dépend essentiellement de la température de l’air. Selon la combinaison avec la température de l’air, le déplacement de l’air a une influence décisive sur la capacité des animaux à éviter l’hypothermie par temps froid et à évacuer la chaleur par temps chaud. C’est pourquoi il convient d’augmenter le mouvement de l’air lorsque la température de l’air est élevée et de fournir aux animaux des refuges protégés lorsque la température de l’air est basse.
Les courants d’air, c’est-à-dire l’air plus frais, dans l’aire de repos peuvent occasionner chez diverses espèces d’animaux de rente une perte de rendement et une plus grande sensibilité aux maladies.
Indicateurs de défauts liés au déplacement de l’air
Les courants d’air dans l’aire de repos des porcs peuvent inciter ces derniers à éviter cette zone ou à ne s’y coucher que sur le ventre en dépit d’une température de l’air agréable, voire les pousser à se regrouper de plus en plus « en tas ». Un déplacement d’air insuffisant – résultant d’une trop faible capacité de la ventilation ou d’une canalisation inappropriée de l’air – peut aussi donner l’impression que l’air du local est suffocant (humide) ou poussiéreux. Dans les locaux de stabulation munis d’une aération artificielle, il faudrait vérifier dans ces cas l’efficacité de l’aération ou l’entrée et la sortie de l’air.
Mesure du déplacement de l’air
- Effectuer la mesure de déplacement de l’air dans la zone où séjournent les animaux et à la hauteur des animaux.
- Il ne faut pas tirer de conclusions sur le déplacement de l’air dans les box en se basant sur le courant d’air perçu dans le corridor du local de stabulation.
- Anémomètre à résistance électrique (à partir d’env. 0,1 m/s ; valeurs mesurées indépendamment de la direction).
- Anémomètre à moulinet : mesure pour des vitesses de déplacement d’air plus élevées, mais cet appareil ne convient pas lorsqu’il y a des turbulences dans le local de stabulation. Les valeurs mesurées dépendent de la direction de l’air.
- Si nécessaire, la direction du courant d’air peut être établie au moyen d’un appareil fumigène (indicateur de courant d’air).
Les normes de ventilation dans les porcheries sont indiquées dans le paragraphe Techniques de ventilation.
Qualité de l’air
Gaz nocifs
La qualité de l’air dans les bâtiments d’élevage est principalement influencée par les gaz nocifs. Ceux-ci proviennent du métabolisme des animaux et se retrouvent dans l’air de l’étable par la respiration ou les fèces. Les déjections et l’urine sur les aires d’exercice et de repos, ainsi que leur stockage dans le bâtiment d’élevage sous le caillebotis, génèrent également des émissions qui nuisent à la qualité de l’air dans le bâtiment. À certaines concentrations, ils sont nocifs pour la santé. Les concentrations élevées de gaz nocifs se rencontrent principalement dans les locaux de stabulation chauds et insuffisamment aérés, d’où l’importance d’une ventilation.
Les trois principaux gaz nocifs dans les bâtiments d’élevage sont le dioxyde de carbone (CO2), l’ammoniac (NH3) et l’hydrogène sulfuré (H2S). En outre, d’autres gaz peuvent être produits, comme le méthane (CH₄), le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO₂). La combinaison de différents gaz peut en outre créer des synergies néfastes. Il est donc important de maintenir les niveaux de gaz nocifs à un niveau bas.
Tableau 3 : concentrations maximales des trois principaux gaz nocifs dans les locaux de stabulation selon les recommandation du Scientific Veterinary Committee (1997)
| Gaz nocif | Volume pour mille | ppm | Indicateurs de concentration élevée |
|---|---|---|---|
| Dioxyde de carbone | 0,3 | 3000 | Inodore, mais souvent associé à l’air vicié des étables |
| Ammoniac | 0,01 | 10 | Odeur piquante, irritation des yeux, yeux larmoyants, toux |
| Hydrogène sulfuré | 0,0005 | 0,5 | Oeufs pourris, des concentrations très élevées ne peuvent plus être perçues car elles altèrent les nerfs olfactifs (danger de mort !) |
Important
- Afin d’éviter des concentrations élevées de gaz nocifs, les canaux conduisant le lisier à la fosse doivent être équipés d’un siphon.
- Lors du brassage, du rinçage ou de la vidange du lisier, veiller à une aération suffisante.
- Les chaufferettes à gaz doivent être contrôlés régulièrement (réglage du brûleur), car ils peuvent dégager du monoxyde de carbone.
Mesurer les concentrations de gaz nocifs
- Dioxyde de carbone : par analyse de l’infrarouge ou à l’aide d’un tube réactif (Dräger).
- Ammoniac : par analyse de l’infrarouge, flacons d’absorption, senseur électrochimique, tube réactif (Dräger), principe de la chimioluminescence.
- Hydrogène sulfuré : par cellules électrochimiques, tube réactif (Dräger).
Important
En cas de suspicion de concentrations trop élevées de gaz nocifs : il faudrait effectuer des mesures quasi continuelles (p. ex. à l’aide d’un analyseur de gaz), car les concentrations de gaz nocifs dans l’étable peuvent être soumises à de fortes fluctuations.
Poussière
La poussière dans l’air des bâtiments d’élevage se compose essentiellement de particules organiques, provenant de la litière, du fourrage, des particules de peau, de poils et des déjections. Même dans les systèmes de détention sans litière, des concentrations élevées de particules en suspension peuvent donc être observées.
Les animaux d’élevage ne peuvent pas se protéger eux-mêmes contre les concentrations élevées de poussières, car ils n’ont pas développé de mécanismes de protection contre celles-ci. Les effets nocifs pour les animaux dépendent de la taille des particules de poussière. Les effets nocifs de la poussière peuvent être aggravés par le fait que des gaz nocifs (l’ammoniac p.ex.), des micro-organismes ou des toxines émanant des bactéries (endotoxines) peuvent être introduits dans les poumons par le biais des particules de poussière où ils se sont fixés. Les particules de taille inférieures à 5 mm (poussières fines dites alvéolaires) sont particulièrement nocives, car elles peuvent pénétrer très profondément dans les poumons.
En Suisse, sleon l’OSAV, il n’existe pas de réglementation fixant les concentrations maximales de poussière dans les locaux de stabulation. En Suède et au Danemark, une valeur-limite de 10 mg/m3 est applicable pour les particules de poussière organiques (poussière globale) dans les locaux de stabulation. Au Danemark cependant, la valeur-limite n’est que de 3 mg/m3.
Indicateurs à surveiller pour les concentrations excessives de poussières dans les bâtiments d’élevage
- Particules de poussière visibles dans l’air en cas de lumière incidente: particules de poussière en suspension.
- Prendre une photo avec le flash activé. La poussière devient alors visible.
- Épaisses couches de poussière sur les équipements de l’étable.
- Toux et éternuements à l’entrée de l’étable.
Mesure de la concentration de poussière en suspension dans l’air
- A l’aide des photomètres de lumière diffusée ou des appareils de mesure TEOM (Tapered Element Oscillating Microbalance).
- Les appareils TEOM enregistrent continuellement la teneur en poussière de l’air sans étalonnage régulier. Le procédé de mesure repose sur le changement de fréquence de la vibration d’un pendule suivant le dépôt de poussière.
- Étant donné que la concentration de poussière peut varier non seulement dans le cours d’une journée mais aussi d’un jour à l’autre, il faut effectuer des mesures quasi continuelles durant au moins une semaine et tirer une moyenne par 24 heures.
- La mesure ne doit porter que sur les particules de poussière respirables (grandeur des particules < 10 µm).
Éclairage
Dans les porcheries modernes, les exigences en matière de technique d’éclairage sont très variées et doivent être prises en compte. La gestion de l’éclairage doit être à la fois économique et répondre aux besoins des hommes et des animaux, tout en respectant les exigences légales. La lumière du jour permet aux animaux et aux personnes travaillant dans la pièce de s’orienter visuellement et a diverses fonctions physiologiques, telles que la stimulation des glandes sexuelles ou du rythme jour-nuit. La lumière du soleil ne peut toutefois pas être entièrement remplacée par l’éclairage de la porcherie. Un éclairage insuffisant a un effet négatif sur la santé et la fertilité des porcs. C’est pourquoi les porcheries doivent être éclairées par la lumière du jour.
L’intensité de l’éclairage durant la journée doit être d’au moins 15 lux, sauf dans les aires de repos et de retraite et dans les pondoirs. La période de lumière ne doit pas être prolongée artificiellement plus de 16 heures par jour. De plus, une seule phase d’obscurité doit être prévue pendant la nuit pour le repos nocturne (art. 33 OPAn). Pendant le repos nocturne, les animaux n’ont pas besoin de lumière, car ils s’orientent à l’odeur. Une intensité lumineuse de 15 lux est juste suffisante pour lire ou écrire pendant un certain temps. L’intensité lumineuse minimale doit être augmentée pendant les phases de traitement des animaux et de contrôle. Il est recommandé d’utiliser au moins 50 lux (pour les traitements > 200 lux).
Si l’utilisation de fenêtres ou de surfaces translucides ne permet pas d’atteindre l’éclairement minimal, il convient d’utiliser des sources lumineuses artificielles. Il faut alors tenir compte du spectre de longueurs d’ondes des lampes. Les lampes à UVC (ultra-violet), souvent utilisées pour désinfecter l’air des étables, ne constituent donc pas un substitut adéquat à la lumière du jour et doivent être complétées par d’autres sources lumineuses adéquates. Il faut également veiller à ce que la distance entre le point le plus haut des animaux et le point le plus bas de la lampe soit d’au moins 1,2 m afin d’éviter un rayonnement direct à trop court distance.
La mesure de l’intensité lumineuse s’effectue, autant que possible dans la zone où se situe la tête de l’animal, avec un luxmètre corrigé en ce qui concerne les couleurs et en fonction de l’angle d’incidence. Pour déterminer la quantité totale de lumière, il est judicieux d’appliquer la mesure dite des « 6 plans » (tenir l’appareil à la hauteur de la tête des animaux, contre en haut et contre en bas ainsi que dans la direction des quatre points cardinaux).
Étant donné que les besoins énergétiques des exploitations agricoles représentent environ 4 à 6 % des coûts totaux, les coûts d’achat et d’entretien devraient également être pris en compte pour l’éclairage. En raison des conditions climatiques (poussière, humidité), il convient toutefois d’investir dans des lampes protégées de manière appropriée (indice de protection). De plus, pour choisir le bon éclairage, il faut tenir compte de la zone du bâtiment à éclairer. On distingue trois domaines d’application différents (éclairage de surface, éclairage de contrôle, éclairage de stimulation).
Indicateurs des défauts relatifs à l’éclairage
Une évaluation approfondie de l’éclairage est surtout indiquée lorsque la surface totale laissant passer la lumière du jour dans les parois et au plafond correspond à moins d’un vingtième de la surface au sol lorsque les surfaces vitrées ne sont disposées que d’un côté dans les locaux de stabulation de faible hauteur, ou lorsque les surfaces vitrées sont sales ou obstruées par des objets.
Plus d’informations : fiche technique 420 de la DLG (uniquement en allemand!)
Technique d’étable
Technique de ventilation
La ventilation d’une porcherie a une influence cruciale sur le climat du bâtiment, car elle alimente la porcherie en air frais et évacue les gaz nocifs, l’humidité et la chaleur. Dans la plupart des cas, les porcheries sont équipées de de systèmes de ventilation forcée. Il existe différents systèmes de ventilation qui se distinguent par le type d’entrée d’air frais et d’évacuation de l’air vicié ou par les conditions de pression qui règnent dans la porcherie.
Conditions de pression dans les porcheries
Selon la disposition des ventilateurs, on distingue, dans les porcheries les systèmes de ventilation suivants: systèmes de ventilation à dépression, système de pression atmosphérique et le système à surpression.
Pour des raisons de coûts et de protection de l’environnement, les systèmes de ventilation à dépression sont aujourd’hui largement utilisés. Ceux-ci sont en outre plus faciles à régler. Les systèmes à pression atmosphérique, offrent certes un grand confort et une sécurité élevée, mais ils sont aussi plus coûteux. La ventilation thermique, qui fonctionne sans ventilateurs mécaniques et exploite les courants d’air, est parfois utilisée dans les porcheries avec une aire d’exercice (courette).
Normes de ventilation
Étant donné que la vitesse d’air nécessaire dépend également de la température de l’air dans la porcherie, il est difficile d’indiquer une valeur minimale pour la circulation d’air requise. Selon les catégories d’animaux, différentes normes doivent être respectées afin d’assurer le bien-être des porcs. Néanmoins, les autres facteurs climatiques de la porcherie doivent également être pris en compte afin de créer un environnement confortable pour les animaux.
Tableau 4 : normes de ventilation dans les porcheries par catégorie d’animaux*
| Catégorie d’animaux | Poids | min. m3/h | max. m3/h |
|---|---|---|---|
| Porcelets | 10 | 3 | 20 |
| 20 | 5 | 45 | |
| Porcs à l’engrais | 60 | 25 | 80 |
| 130 | 30 | 120 | |
| Truies vides | 32 | 200 | |
| Truies en lactation + porcelets | 55 | 350 |
*en fonction du volume de la porcherie et des conditions individuelles du bâtiment
Systèmes de ventilation
Le type de système d’entrée d’air a une influence décisive sur la circulation de l’air dans la porcherie et la vitesse de l’air dans la zone où se trouvent les animaux. Plus la vitesse d’entrée de l’air dans la pièce est élevée, plus l’effet d’impulsion sur l’air ambiant est important et plus il y a de risques de courants d’air dans la zone où se trouvent les animaux. Il existe différents systèmes d’entrée d’air qui peuvent être utilisés : des volets encastrées dans le plafond ou les murs ou des panneaux perforées avec des conduits. Selon la configuration de la porcherie, il peut être judicieux de combiner différents systèmes.
Évacuation de l’air vicié
Aujourd’hui, l’air vicié est en grande partie aspiré au plafond, au-dessus des canaux d’évacuation. Contrairement à l’ancien système d’évacuation à l’aide de ventilateurs et de tuyaux d’évacuation, les nouvelles porcheries ou lors d’une transformation sont aujourd’hui souvent équipées d’un système d’évacuation d’air central. Les tuyaux d’extraction d’air débouchent dans un canal central qui expulse l’air de tous les ventilateurs vers un point central. L’air est aspiré et expulsé de manière centralisée à l’aide de ventilateurs. L’air vicié peut être amené vers un laveur d’air. Un système centralisé nécessite moins d’énergie. Le débit d’air vicié dans les différentes chambres est régulé en fonction des besoins à l’aide de ventilateurs de mesure et de clapets de régulation.
Laveur d’air
Les purificateurs d’air sont utilisés pour réduire les émissions, en particulier d’ammoniac, de poussières et d’odeurs. Il existe des biofiltres, des biolaveurs, des laveurs chimiques et des systèmes combinés. Contrairement au biofiltre, le biolaveur réduit non seulement les odeurs et la poussière, mais aussi les émissions d’ammoniac. Lors du choix d’un biolaveur, il convient de tenir compte notamment des coûts d’investissement, du rendement, de la perte de pression, des coûts d’exploitation et des frais d’entretien. Le laveur chimique utilise un acide pour purifier l’air vicié. L’acide rend la séparation de l’ammoniac encore plus efficace. Cependant, la séparation des odeurs est limitée et l’utilisation d’acide doit être remise en question.
Pour en savoir plus sur le nettoyage de l’air vicié, cliquez ici.
Surveillance du climat dans les porcheries
- Le climat dans les porcheries est généralement contrôlé par des thermostats. Ceux-ci activent les ventilateurs à différents niveaux de puissance.
- Il existe également des installations commandées par des mesures de CO2 (beaucoup plus rares). Lorsque les animaux se reposent ou dorment, leur fréquence respiratoire diminue et la concentration CO2 dans l’air du bâtiment diminue. Lorsqu’ils deviennent plus actifs, la concentration de CO2 augmente à nouveau. En fonction de cela, la ventilation est augmentée ou réduite avec un léger décalage.
- Les appareils doivent être contrôlés régulièrement et réglés en fonction de la taille et de la croissance des animaux ainsi que de la température extérieure.
- Le contrôle par ordinateur présente plusieurs avantages :
- L’ordinateur réagit immédiatement à toute variation de température intérieure ou extérieure du bâtiment.
- Il contribue à une amélioration significative du climat dans le bâtiment et du bien-être des animaux.
- Sa précision réduit considérablement la consommation d’énergie, à condition que les appareils soient bien réglés.
- Il est nécessaire de contrôler régulièrement le climat dans l’étable et les indications de l’ordinateur.
- Des courbes de croissance peuvent être enregistrées.
Systèmes de rafraîchissement
Pour créer un climat optimal pour les porcs dans la porcherie, il ne suffit généralement pas de réguler l’air entrant et sortant ainsi que la température. Le stress thermique entraîne rapidement une baisse des de la productivité. Selon l’Ordonnance sur la protection des animaux (art. 46 OPAn), les porcs d’au moins 25 kg ou les verrats doivent avoir la possibilité de se rafraîchir en tout temps dans les porcheries nouvellement aménagées. Dans la production porcine moderne, on utilise principalement les échangeurs souterrains de chaleur, les panneaux de refroidissement alvéolés et les buses de brumisation/douches sont utilisés à cet effet.
Systèmes de brumisation
Les systèmes de brumisation aident les animaux à réguler leur température corporelle en produisant une fine brume. Des buses spéciales combinées à des débits appropriés et à des vitesses de passage adaptées ou à des ventilateurs produisent une brume qui se répand dans l’étable et permet de refroidir considérablement l’air de l’étable grâce à un refroidissement adiabatique par évaporation. Cet effet de refroidissement permet de réduire le taux de ventilation et d’économiser de l’énergie, mais il augmente également l’humidité de l’air. De tels systèmes peuvent être régulés à haute ou basse pression. Les systèmes à basse pression sont surtout utiles à l’extérieur ou au-dessus de grandes surfaces grillagées. De plus, les systèmes peuvent être couplés à un programme de fixation des poussières afin de prévenir les problèmes respiratoires.
Panneaux de refroidissement alvéolés
Lorsque les températures extérieures sont élevées et que des systèmes d’air entrant sont utilisés, des systèmes de refroidissement placés en amont peuvent refroidir l’air entrant et empêcher ainsi une augmentation de la température à l’intérieur de la porcherie. Dans certains systèmes de panneaux alvéolés, l’air chaud passe à travers des chambres humidifiées avec de l’eau (en plastique ou en cellulose), ce qui le refroidit. Lorsque l’entrée d’air est amenée centralement dans la porcherie, il est possible d’installer des panneaux de refroidissement alvéolés ou il est possible de combiner avec d’autres systèmes de refroidissement.
Échangeur de chaleur souterrain
L’échangeur de chaleur souterrain (ECS) est l’installation la plus efficace pour contrôler le climat de la porcherie et l’efficacité énergétique. L’ECS abaisse la température de l’air entrant en été et la réchauffe en hiver. De plus, les fluctuations de température (jour-nuit) sont ainsi réduites. L’ECS se compose de tuyaux placés dans le sol par lesquels l’air frais destiné à la porcherie est aspiré. Cet air est refroidi en été et réchauffé en hiver et arrive dans la porcherie sans humidification donc sans augmentation du taux d’humidité de l’air. Le principe est aussi efficace lorsque l’humidité de l’air extérieur est élevée et ne nécessite que peu ou pas d’énergie supplémentaire.
Il faut différencier les tuyaux ondulés des tuyaux sous couloir. Les tuyaux ondulés sont généralement enfouis en dehors du périmètre de la porcherie. Ils ont un pouvoir de refroidissement et de réchauffement élevé, mais leur coût d’investissement est grand. La faible section des tuyaux ondulés offre une plus grosse résistance à l’air que les ECS sous couloir bien dimensionnés. Lors d’une nouvelle construction, les canaux sous couloir engendrent généralement peu d’investissements supplémentaires. D’une part, l’air peut être amené sous l’aire de couchage et/ou en dessous du couloir, d’autre part, il est possible d’utiliser tout le plan de la porcherie comme élément de construction pour le transfert de chaleur et atteindre une efficacité élevée.
Pour la planification du refroidissement ou du refroidisseur de surface, il faut tenir compte du fait qu’une surface de refroidissement d’environ 3 m² est nécessaire pour un débit d’air d’environ 10 000 m³.
La porcherie du futur
La porcherie de l’exploitation de la famille Sigrist à Ufhusen (LU) établit un nouveau standard en matière d’agriculture respectueuse des animaux et à faibles émissions d’ammoniac.
Les mesures suivantes ont permis de réduire les émissions d’ammoniac sur l’exploitation des Sigrists :
- Basse température : aspiration de l’air d’alimentation à l’ombre et refroidissement de l’air frais avec Cool-Pad ;
- Amenée d’air frais par le couloir situé sous la stalle des gorets ;
- Apport d’air à faible impulsion avec ventilation par gaines géantes (faible vitesse de l’air au-dessus des surfaces souillées) ;
- Laveur biologique dans les porcheries avec ventilation mécanique ;
- Alimentation adaptée à l’azote.
Les porcs sont moins stressés car la température de la porcherie est équilibrée, il n’y a pas de courants d’air et l’air de la porcherie est propre. De plus, les émissions d’odeurs sont minimes : cela ne réjouit pas seulement les voisins, mais aussi la famille Sigrist elle-même.
Plus d’informations ici. Vidéo ci-dessous sur la « Porcherie du futur » uniquement disponible en suisse allemand (il est possible d’activer le sous-titrage en allemand).
Porcherie du futur – en visite chez la famille Sigrist (© Projet ressource ammoniac et odeurs Suisse centrale)
Les mesures de réduction de l’ammoniac dans la porcherie en bref
La vidéo explique brièvement les mesures de réduction de l’ammoniac suivantes :
- Basse température : aspiration de l’air d’alimentation à l’ombre et refroidissement de l’air entrant avec Cool-Pad ;
- Conduite de l’air frais provenant de l’espace vide sous la stalle des gorets ;
- Apport d’air frais à faible impulsion avec ventilation par canal géant (faible vitesse de l’air au-dessus des surfaces souillées) ;
- Biolaveur dans les porcheries avec ventilation mécanique.
Les porcs sont moins stressés car la température dans la porcherie est équilibrée, il n’y a pas de courants d’air et l’air est propre. De plus, les émissions olfactives sont minimes.
Plus d’informations ici.
Les mesures de réduction de l’ammoniac expliquées brièvement et simplement (© Projet de ressources sur l’ammoniac et les odeurs en Suisse centrale)
Technique d’évacuation du fumier

Grille métallique avec fente murale (© Markus Bucheli, BBZN).
Une technique d’évacuation du fumier efficace est indispensable pour accomplir les tâches quotidiennes et maintenir une bonne hygiène.
La forte proportion de paille dans les porcheries impose notamment des exigences élevées aux différents systèmes.
En fonction de la technologie disponible et de l’orientation de l’exploitation, la production de lisier ou de fumier est privilégiée.
Grilles, caillebotis
D’autres largeurs de fentes et ouvertures sont autorisées en fonction de l’âge et du poids des porcs. Les différents éléments ne doivent pas pouvoir se déplacer et doivent être contrôlés régulièrement afin d’éviter tout risque de blessure.
Systèmes tout lisier
Les fèces et la litière souillée passent par des grilles et des trappes de largage pour atteindre les canaux situés en dessous. Si les canaux peuvent être fermés par une vanne, le lisier s’écoule dans la fosse après l’ouverture de la vanne. Les maternités et les porcheries sous label produisent tellement de paille qu’il faut utiliser une pompe pour amener du lisier supplémentaire dans les canaux à l’aide d’une pompe de brassage pour que le lisier commence enfin à s’écouler. Si le lisier de la fosse revient dans le bâtiment par la conduite de pompage, cela peut entraîner des dégagement de gaz indésirable à l’entrée. Cela peut également se produire là où le lisier entre dans la fosse. Les directives du Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA) concernant les gaz émis par le lisier doivent être respectées.
Les systèmes d’évacuation du lisier constituent un système spécial qui, au lieu d’un canal, comporte des tuyaux en plastique posés dans le béton. Le fumier est transporté manuellement dans les tuyaux via des trappes situées dans les box. Une pompe de rinçage achemine le fumier vers la fosse.
Séparation
Si le lisier contient trop de matières solides, un séparateur permet de le diviser en deux phases. D’une part, en un lisier liquide dans lequel l’azote se présente sous forme minéralisée et, d’autre part, en une matière solide contenant environ 25 à 30 % de MS et une forte teneur en phosphore et en azote organique.

Séparateur mobile (©Markus Bucheli, BBZN).
Systèmes d’évacuation du fumier

Transfert de la barre de poussée vers le convoyeur surélevé (©Markus Bucheli, BBZN).
Le système le plus ancien est, l’homme lui-même, qui retire manuellement le fumier des stalles.
Les racleurs à lame large, tels qu’on les connaît dans le secteur bovin, ne sont que rarement utilisés. En raison des consignes de sécurité, une personne doit surveiller le processus, ce qui limite l’automatisation. À ce jour, l’utilisation de robots d’évacuation du fumier dans les grands cheptels est encore peu répandue.
L’installation de barres de poussée ou de racleurs sur le fond du canal a fait ses preuves. Ils permettent d’évacuer de manière fiable même de grandes quantités de fumier des étables. Des convoyeurs transversaux et des convoyeurs surélevés acheminent le fumier à l’endroit souhaité. Le phase liquide est évacuée vers une fosse à lisier séparée via des trappes d’évacuation dans le fond du canal.

Fond du canal avec une pente transversale, racleur à rame large et rigole de collecte d’urine (©Markus Bucheli, BBZN)
Afin d’éviter tout contact entre les fèces et l’urine et ainsi empêcher la formation d’ammoniac dès le début, le fond du canal est construit avec une pente transversale et une rigole de collecte d’urine. Grâce à une pente de 5 à 10 %, l’urine s’écoule rapidement dans la rigole. Faire fonctionner le racleur, de préférence toutes les deux heures, pour un nettoyage régulier du canal et de la rigole y compris. Comme aucun lisier ne stagne à l’air libre dans le canal, les odeurs sont également réduites.
Tableau 5 : comparaison de différents systèmes d’évacuation du fumier
| Système | Avantage | Inconvénient | Important |
|---|---|---|---|
| Canaux à lisier |
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| Racleur large (plancher) |
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| Robot d’évacuation du fumier |
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| Racleur, barre de poussée |
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| Fond de canal incliné, rigole de collecte d’urine |
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Technique d’affouragement
Le choix d’une technique d’affouragement déterminée (rationnée, ad libitum = à volonté, par intervalles ; au sol, à la mangeoire, automatisé ; en groupe, individuelle etc.) est influencé par une multitude de facteurs. Elle dépend par ex. du système de production, du regroupement (taille du groupe, sexe, poids, portée), du rationnement ou de la conception de la porcherie.
Le système d’affouragement peut être classé en fonction de la consistance des aliments pendant le transport. On distingue également l’affouragement ad libitum et l’affouragement rationnée.
Rationnement versus affouragement ad libitum
Dans le cadre d’une alimentation rationnée, les porcs ne disposent de nourriture qu’à certaines heures. En règle générale, une ration définie leur est distribuée une à quatre fois par jour, en fonction de l’objectif. Chaque animal doit disposer d’une place pour manger, c’est pourquoi affouragement rationnée est pratiquée avec des auges longitudinales ou des systèmes d’alimentation automatisée. Dans le cadre de l’affouragement ad libitum, les animaux ont accès à la nourriture à volonté. Contrairement à l’alimentation rationnée, une place pour manger suffit pour cinq à douze animaux, selon le dispositif et le système d’alimentation. Le dosage de la nourriture varie selon le système : il est souvent mécanique, mais peut également être combiné à un capteur de niveau de nourriture et à un système de commande.
Système d’affouragement à capteur
Dans le cas de l’affouragement à capteur, les aliments humides sont acheminés dans une auge longitudinale ou circulaire. La quantité de nourriture et l’intervalle entre les repas sont déterminés et ajustés à l’aide de capteurs qui mesurent le niveau de nourriture dans l’auge, en combinaison avec un plan d’alimentation.
Systèmes d’alimentation
Alimentation sèche

Mangeoire pour deux box (© BBZN Hohenrain)
Les aliments secs sont acheminés jusqu’aux mangeoires, soit avec des vis sans fin et des chaînes, soit avec de l’air comprimé. Des dispositifs de mélange spéciaux permettent de fournir différents composants fourragers une ou plusieurs fois par jour. L’eau n’est ajoutée qu’à la fin, juste avant la distribution ou ou dans l’auge.
Alimentation liquide
L’alimentation liquide est très répandue en Suisse. Ce système permet de valoriser les sous-produits (co-produits) de l’industrie alimentaire ou de l’exploitation. L’eau, le petit-lait, et d’autres composants fourragers liquides sont mélangés aux aliments et le mélange est ensuite acheminé vers les mangeoires à l’aide d’une pompe via les tuyaux d’alimentation et les vannes. Comme l’ajout d’eau accélère le processus d’altération, l’alimentation liquide impose des exigences élevées en matière d’hygiène. Il est important que la ration soit consommée immédiatement et intégralement, car les restes d’aliments présentent un risque élevé de prolifération de germes. L’ajout d’acide organique ou de bactéries lactiques dans l’alimentation permet d’abaisser le pH et d’inhiber ainsi la prolifération des microorganismes. Dans tous les cas, il est important de nettoyer régulièrement les installations d’alimentation avec un concept d’hygiène adapté. Les installations actuelles contiennent généralement des systèmes de nettoyage automatiques.
Plus d’informations ici.
Tableau 6 : alimentation liquide versus alimentation sèche
| Alimentation liquide | Alimentation sèche |
|---|---|
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Avantages
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Avantages
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Inconvénients
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Inconvénients
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(Source : modifié d’après FiBL)
Les différents systèmes d’alimentation doivent respecter les rapports animaux/place à la mangeoire. Consulter le document « Rapport animaux/place à la mangeoire: nombre d’animaux par distributeur automatique pour les différents systèmes d’alimentation utilisés dans les exploitations porcines« .
Systèmes d’abreuvement
Les porcs doivent avoir accès à de l’eau propre en permanence. Le nombre d’abreuvoirs obligatoires dans la porcherie dépend directement du type d’alimentation.
Alimentation sèche = 1 abreuvoir pour 12 animaux
Alimentation liquide = 1 abreuvoir pour 24 animaux
Attention
Dans une stalle de 15 places équipée d’un distributeur automatique d’aliments liquides, un abreuvoir supplémentaire dans la stalle suffit. Cependant, si les animaux tentent de boire beaucoup en jouant autour de l’abreuvoir, l’alimentation en eau du distributeur automatique peut être coupée. À partir de ce moment, il n’y aurait plus assez de points d’eau pour le nombre d’animaux présents dans la stalle !
En cas de chaleur, d’une alimentation riche en sel ou de diarrhée, les besoins en eau des porcs peuvent être augmentés jusqu’à 50%. Outre un débit adapté, il convient également de prêter attention à la température de l’eau. La température optimale de l’eau d’abreuvement est comprise entre 12 et 22°C. Dans les porcheries climatisées, cette plage de température est généralement atteinte d’elle-même, car l’eau des les conduites est réchauffée par la température ambiante du bâtiment. Une régulation supplémentaire de la température vers le haut est donc inutile et poserait en outre des problèmes d’hygiène.
La pression de l’eau au niveau des abreuvoirs ne doit pas dépasser 1,5 bar pour les porcelets allaités. Elle peut être légèrement plus élevée pour les animaux plus âgés. L’eau ne doit toutefois jamais gicler, car cela pourrait dissuader les animaux de boire.
Conseil
Pour les nouvelles constructions ou les transformations, prévoir deux systèmes d’alimentation en eau (un pour les abreuvoirs et les distributeurs automatiques avec une pression de 1,5 bar et un pour le nettoyage avec une pression > 4 bar). Il est également possible d’installer des réducteurs de pression dans les conduites d’alimentation vers les box ou des raccords spéciaux fonctionnant à 4 bars et capables de réduire cette pression.
Afin de garantir l’approvisionnement permanent en eau de tous les animaux, les abreuvoirs doivent être installés à la bonne hauteur en fonction de la catégorie d’animaux.

Système d’abreuvement dans un box de mise bas avec des abreuvoirs placés à différentes hauteurs, adaptés aux différents besoins de chaque catégorie d’animaux (© BBZN Hohenrain)
On distingue deux types de système :
– les abreuvoirs dits « actifs », abreuvoirs que les porcs peuvent actionner eux-mêmes pour boire Par ex. les abreuvoirs à tétine (les porcs doivent appuyer dessus avec leur museau) ou abreuvoir de type bovin, avec une petite cuvette, avec un mécanisme que le porc déclenche.
– et les abreuvoirs dits « passifs », l’eau est disponible sans que le porc ait besoin de faire quoi que ce soit. Par ex. les abreuvoirs à flotteur (un petit réservoir se remplit automatiquement). Ce système est plutôt utilisé pour les truies dans les box de mise bas pour les motiver à boire plus lors de l’allaitement.
Chaque type d’abreuvoir a ses avantages et ses inconvénients. Il est donc important de bien choisir le système en fonction des besoins des animaux, de l’âge des porcs, et des conditions d’élevage.
Abreuvoirs à valve ou à tétine
La valve d’eau est prise dans la bouche du porc et ouverte par pression avec le palais. La hauteur d’installation, l’angle de montage et le débit sont déterminants pour une bonne absorption d’eau et de faibles pertes. Une hauteur idéale garantit que les animaux doivent s’étirer légèrement et lever la tête pour boire. La hauteur d’installation doit donc être adaptée aux animaux les plus petits du groupe afin qu’ils puissent boire sans problème.
Abreuvoirs à cuvette
Les abreuvoirs à cuvette sont souvent utilisés pour les truies allaitantes et les porcelets allaités, ainsi que pour les porcs détenus en groupe. Il existe différentes formes et tailles adaptées aux différentes catégories d’animaux. Ce type d’abreuvoir doit être contrôlé quotidiennement et nettoyé si nécessaire.
Abreuvoirs passifs
Avec les abreuvoirs passifs, l’eau est toujours présente dans l’auge et s’écoule automatiquement lorsque le niveau baisse. Ils permettent aux porcs de s’abreuver de manière adaptée à leur espèce. L’utilisation de valves à dépression, qui maintiennent le niveau d’eau constant et sont compatibles avec de nombreux systèmes, est particulièrement pratique dans ce cas.
Afin d’éviter que les porcs ne développent un comportement territorial qui les empêche de boire, les abreuvoirs doivent être installés contre une paroi fermée de la stalle, sans possibilité de contact avec les animaux voisins.
Pour des informations plus détaillées sur les systèmes d’abreuvement et leur emplacement dans la porcherie, consultez la fiche du SSP (alimentation en eau des porcs) et la fiche DLG 351 (technique d’abreuvement des porcs). Des informations complémentaires sur l’hygiène des systèmes d’alimentation et d’abreuvement sont disponibles ici.
Comment planifier un projet de construction d’une porcherie?
Planification
Le déroulement d’un projet de construction se subdivise grossièrement en six phases : idée, avant-projet, phase de projet, préparation à l’exécution, exécution, finition. Ce montage est utile pour un déroulement bien structuré du projet de construction et pour le réaliser aussi efficacement que possible. Les phases ont souvent une transition logique.
L’idée
Il existe de nombreuses raisons pour concrétiser l’idée d’un projet de construction, par exemple l’agrandissement d’une branche de l’exploitation rentable ou encore l’optimisation de la production, comme le principe du « tout dedans – tout dehors », la gestion de groupes, la protection des animaux ou la mise en place d’une toute nouvelle production.
L’avant-projet
L’ampleur du projet de construction est formulée dans la phase d’avant-projet. Il s’agit de déterminer le nombre de places nécessaires pour les animaux et de se décider sur la forme de production. Sitôt ces points établis, il faut vérifier si le projet est réalisable. On rencontre, en principe, deux obstacles : le financement/rentabilité et les conditions cadres de la législation. Dans un premier temps, il faut vérifier les prescriptions légales pour que les coûts inhérents à ces réglementations puissent être inclus dans l’estimation des coûts et le financement. Les prescriptions, lois et réglementations sont réparties sur les trois niveaux : communal, cantonal et fédéral. Les prescriptions, lois et réglementations sont réparties sur les trois niveaux : communal, cantonal et fédéral.
La phase de projet
Dans cette phase, un dossier de mise à l’enquête est préparé et la mise en œuvre clarifiée. Plusieurs éléments comme par ex. le type de ventilation, le système d’alimentation, la technique et le stockage des engrais de ferme, la couverture du bâtiment, etc. doivent être clairement définis. Les documents suivants sont nécessaires pour la mise à l’enquête:
- Plan avec croquis, coupes, perspectives
- Plan de situation
- Formulaire de mise à l’enquête de la commune ou/et du canton
- Etude d’impact sur l’environnement (EIE dès 125 UGB porcs)
- Calcul de la capacité de stockage des engrais de ferme
- Bilan des éléments nutritifs (Suisse-Bilanz)
- Bilan en matière sèche et marges brutes
- Concept d’exploitation
La phase de préparation à l’exécution
Durant cette phase, les différents travaux à exécuter sont mis en soumission. Les offres reçues sont par la suite analysées et discutées avant que les négociations pour l’adjudication des travaux ne soient entreprises. A ce stade, la planification des délais peut commencer. Ces démarches se font souvent parallèlement à la demande du permis de construire.
La phase d’exécution
L’exécution doit être surveillée de près. Il convient de déterminer qui est responsable de quels points de contrôle. Les points de contrôle importants sont notamment : le contrôle des coûts, le respect des délais, le contrôle qualité, le respect des consignes de sécurité. Les travaux doivent être annoncés à la commune avant le début du chantier.
La phase de finition
A la fin du gros œuvre, le chantier doit être démonté. Il est important de rédiger un procès-verbal dans lequel le maître d’ouvrage ou le chef de chantier vérifie l’avancement des travaux avec les différentes entreprises et rapporte tous les défauts évidents. Toutes les étapes du chantier doivent être archivées afin de pouvoir retrouver les documents lors de futurs travaux.
Compétences
Commune
- Règlement de construction
- Plan d’affectation
- Prescriptions spéciales de construction
- Inventaire des constructions et installations dignes d’être protégées
- Office compétent: commune
Canton
- Loi sur les constructions (LC), Ordonnance sur les constructions (OC)
- Décret concernant la procédure d’octroi du permis de construire (DPC)
- Loi sur la construction et l’entretien des routes
- Prescriptions cantonales sur la protection des eaux, délimitation de l’espace réservé aux eaux
- Loi sur l’énergie
- Prescriptions sur la protection incendie
- Prescriptions sur les subventions
- Dispositions sur la protection du patrimoine
- Office compétent: chancellerie d’État du canton concerné
- Réglementation des distances: distance limite / bâtiments / forêts / cours d’eau
Confédération
- Loi sur l’aménagement du territoire (LAT)
- Loi sur la protection des animaux (LPA)
- Ordonnance sur la protection des animaux(OPAn)
- Loi fédérale sur la protection des eaux (LEaux)
- Offices compétents: Office fédéral du développement territorial ARE de l’aménagement du territoire, Office fédéral de l’agriculture, Office fédéral de l’environnement
Coûts
Toute construction ou transformation de porcherie est un projet en soi. Les conditions cadres et les objectifs sont à chaque fois différents. Le site, la taille, la raison, la manière de construire, la technique de production, le label, etc. sont quelques-uns des nombreux facteurs qui influencent les coûts de construction. En raison du caractère unique d’un projet de construction, les coûts peuvent fortement varier et doivent être calculés pour chaque projet.
Le catalogue des coûts d’Agroscope est publié chaque année. Il donne une estimation des coûts de la mécanisation intérieure, des bâtiments et du travail.
Conception de la porcherie
L’emplacement des stalles est l’un des éléments centraux de la construction d’une porcherie. L’entrée dans la porcherie doit être coordonnée avec le plan de rotations, car sinon, le principe du « tout dedans – tout dehors » ne sera pas possible et la porcherie ne pourra pas être exploitée et utilisée à 100 %. Il est important qu’elle soit très fonctionnelle, puisque l’exploitant y passe le plus clair de son temps et cela tous les jours de la semaine. La disposition intérieure des stalles a donc une énorme influence sur l’efficacité du travail.
Box de mise bas, maternité
Normalement, chaque truie est détenue avec ses porcelets séparément dans un box de mise bas.

L’immobilisation des truies n’est autorisée en Suisse que dans des cas exceptionnels (© AGRIDEA)
Les boxes de mise bas doivent être conçus de façon à ce que la truie puisse se tourner librement. Depuis 2007, les box de mise bas avec cage sont interdits en Suisse. Dès les années 90, on a essayé de renoncer aux cages et d’instaurer la mise bas sans attache. Cependant, à cette époque, les box de mise bas n’étaient pas encore conçues de manière pour offrir des zones climatiques distinctes, ce qui entraînait des pertes importantes par écrasement. Ce n’est qu’après avoir adapté les boxes à l’aide de systèmes appropriés de régulation permettant de créer 2 à 3 zones climatiques par box (possibilité pour les porcelets de se réfugier dans une zone chaude, aire où la truie peut se mouvoir, zone froide), que le système fonctionne.
Exception: pendant la phase de mise bas, la truie peut être enfermée si elle est agressive avec ses porcelets ou si elle a des problèmes au niveau des articulations (art. 50, al. 1, OPAn).
« Pendant la phase de mise bas, il est permis, dans certains cas particuliers, de fixer la truie seulement entre le moment où débute la construction du nid et celui, au plus tard, qui marque la fin du troisième jour suivant la mise bas. Le détenteur doit consigner quelle truie a été fixée et pour quelles raisons » (art. 26 al. 1 Ordonnance sur la détention des animaux de rente et des animaux domestiques).

Exemple de box de mise bas avec protection des porcelets contre la paroi et nid à porcelets (© BBZN Hohenrain)
Afin d’éviter que les porcelets ne soient écrasés par la truie, l’aménagement du box peut être complété par la pose d’une planche ou d’un arceau sur la paroi du box, empêchant ainsi la truie de se coucher directement contre la paroi. Afin de permettre à la truie de satisfaire son instinct naturel de nidification peu avant la mise bas, il convient de pailler le sol avec de la paille longue.
Le système dépend de la forme de production et surtout des préférences du détenteur. Les critères importants exigés pour un box de mise bas sont : possibilité pour les porcelets de se réfugier dans une zone chaude, protection des porcelets contre l’écrasement par la truie, nettoyage simple, bonne visibilité sur le box, possibilité de compléter l’alimentation des porcelets. Pour que les stalles des animaux restent le plus propre possible, il est essentiel qu’elles soient structurées selon leurs besoins des différentes catégories d’animaux afin que ceux-ci la maintiennent eux-mêmes aussi propre que possible. Les critères décisifs principaux sont donc aussi bien la disposition que la perforation ou l’aération.
Les box de mise bas dans des porcheries froides sont rares. Dans de telles installations, la truie et ses porcelets doivent avoir la possibilité de se réfugier dans un environnement optimal. Comme la truie et les porcelets n’ont pas les mêmes besoins par rapport au climat, les stalles sont par conséquent divisées en trois zones : une zone extérieure; une aire protégée pour la truie ; un nid chaud pour les porcelets. L’avantage d’un tel système est qu’il ne nécessite aucune ventilation mécanique.
Plus d’informations sur les dimensions pour les box de mise bas, fiche thématique 8.1 de l’OSAV « Dimensions minimales pour la détention des porcs« ; et sur les nids à porcelets, la fiche technique 378 « Nids à porcelets – Conception et possibilités de chauffage » de la DLG (seulement en allemand).
Dans l’élevage biologique de porcs, les truies sont détenues individuellement et en groupe pour les truies allaitantes (allaitement en groupe). Ce système se caractérise par la détention individuelle des truies pendant la mise bas, puis le regroupement de plusieurs truies allaitantes après la naissance. Fiche du FiBL: ici.
Stalles d’avancement pour porcelets sevrés

Stalle d’avancement en groupe (gorets sevrés) (© BBZN Hohenrain)
Stalles d’avancement pour porcelets sevrés Les gorets sont détenus en groupes de 12 à 36 animaux dans les stalles d’avancement. En règle générale, le détenteur peut mieux assurer le suivi et le contrôle lorsque les groupes sont plus petits. Les gorets doivent disposer d’une aire de couchage chaude dans une stalle d’avancement. La stalle entière doit être chauffée ou des caisses de couchage avec chauffage seront mises à disposition. L’approvisionnement en eau est un autre facteur essentiel ; elle doit être distribuée en quantité suffisante et surtout toujours propre.
Exemple de plan pour une maternité et une stalle d’avancement pour porcelets sevrés
Centre de saillies pour les truies taries
Le centre de saillies est normalement occupé durant la première semaine après le sevrage, avant que les truies n’intègrent les stalles pour truies gestantes. Durant ce laps de temps, elles doivent être détenues dans des systèmes comportant des stalles d’alimentation et de repos. Lorsque les truies peuvent se mouvoir librement pendant les deux à trois premiers jours, ce procédé est bénéfique pour la venue des chaleurs. La largeur minimale des couloirs derrière les stalles sera de 1,80 m. Dans un centre de saillies, il faut également veiller à ce que le verrat puisse circuler devant les stalles. Les logettes pour les truies ne peuvent être utilisées que pendant la période de saillie et durant dix jours au maximum (art. 48, al. 4, OPAn). Le couloir doit pouvoir être divisé en compartiments devant les stalles avec des barrières pour bloquer l’accès et permettre au verrat de stationner devant les boxes des truies à saillir. Le centre de saillies fait aussi office de stalle intermédiaire et permet à l’éleveur de porcs de nettoyer à fond la chambre de mise bas après le sevrage et de la laisser sécher avant l’arrivée du prochain groupe.
Les truies gestantes sont détenues en petits ou grands groupes (toutes les truies dans un groupe – en début et fin de gestation, idéalement dès 40-50 animaux). Toutes les truies du grand groupe sont détenues dans un même et seul groupe et sont alimentées par un distributeur de concentrés automatique. Chaque animal reçoit une ration adaptée. Les truies peuvent aussi être triées grâce à la station distributrice. En grands groupes, il est important que les truies en bas de la hiérarchie bénéficient d’une possibilité de fuite et puissent éviter les truies dominantes. L’avantage du petit groupe est l’observation des animaux avec des périodes régulières d’alimentation. En grand groupe, le contrôle est plus exigeant. En outre, seul l’ordinateur permet de vérifier si la truie est venue dans la station d’alimentation et si elle a consommé son aliment.
Exemples de plan d’une porcherie pour truies taries (grand groupe) et d’une porcherie pour 140 truies et remontes.
Porcherie d’engraissement
Les porcs d’engraissement sont détenus en groupes de 10 à 40, ce qui facilite les contrôles individuels, plus aisés par rapport à de trop grands groupes. Les systèmes se différencient par la présence ou l’absence d’une aire de sortie. Pour une utilisation rationnelle et, par conséquent une répartition des coûts fixes sur plusieurs animaux, il faut réfléchir si l’installation d’une porcherie d’avancement et de finition est judicieuse.
Lors de la construction d’une porcherie d’engraissement, le pesage, le tri et le chargement des animaux doivent être prévus. Il est possible d’envisager des systèmes de pesage pour les grands groupes. Ces systèmes sont peu, voire pas du tout, répandus en Suisse en raison de la taille des groupes nécessaire pour que ce système soit rentable (> 100 animaux/groupe). Pour les nouvelles constructions, il est judicieux d’étudier l’option d’un tel système et d’évaluer s’il est adapté au type d’exploitation.
Dans les porcheries d’engraissement avec une aire de sortie, il est possible d’alimenter les porcs aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les stalles avec une alimentation à l’extérieur seront équipées de parois coulissantes pour pouvoir adapter l’aire de couchage à la taille des animaux et ainsi, les maintenir aussi propres que possible. En cas d’alimentation à l’intérieur, il est conseillé de choisir un système avec des box d’avancement et de finition puisque l’installation de parois coulissantes n’est pas possible.