Cette publication s’adresse à tout public intéressé par les questions de répartition du travail homme-femme qui peuvent être abordées dans la globalité de la famille et de l’exploitation (Häberli I. & Jurt C., Revue UFA 2019).

Il s’agit aussi de comprendre comment la répartition du travail est perçue et quels facteurs entravent ou favorisent les changements.

Dans la plupart des cas, les femmes sont responsables des tâches ménagères et de la garde des enfants, tandis que les hommes reprennent le travail agricole sur le terrain. Malgré la séparation très nette des tâches ménagères et des tâches administratives liées à l’entreprise, il existe une interface avec le travail agricole en tant que tel, qui s’y superpose.

Cette publication a également pour but de sensibiliser d’avantage les conseillers-ères agricoles sur les risques de surcharge de travail dans les familles paysannes, de mettre à leur disposition des méthodes et des outils d’accompagnement sur l’organisation et  la répartition du travail sur la ferme et le ménage, de leur donner les moyens de mieux détecter les signaux de surcharge de travail et d’indiquer des mesures d’accompagnement faisable à leur niveau et les relais de prévention existants en cas de surcharge à risque.

Cette publication contribue à améliorer les conditions de santé psychique des agriculteurs et agricultrices. Et elle favorise les réflexions sur le travail des femmes dans les entreprises agricoles.

La sensibilisation des spécialistes en conseil agricole à ces questions permettra probablement d’assurer l’intégration des femmes dans la planification du travail et de valoriser certaines tâches indispensable au fonctionnement de l’entreprise familiale.

Trois champs d’action :

• Sensibiliser les spécialistes en conseil agricole sur l’importance d’une bonne répartition de la charge de travail h/f dans l’entreprise agricole et dans le ménage.
• Proposer des méthodes d’accompagnement et des outils de calcul de temps de travail et sa valorisation, en tenant compte des facteurs subjectifs, individuels et interpersonnels.
• Prévention par la détection des signaux de surcharge de travail chez la femme et chez l’homme et mise en œuvre des mesures d’accompagnement « faisable par le conseiller-ère » en cas de surcharge notable (par exemple prévention du burnout et relais possibles).