Suisse-Bilanz
Qu’est-ce que le Suisse-Bilanz ?
- Le Suisse-Bilanz
- est le bilan de fumure officiel pour les PER et doit être équilibré pour l’obtention des paiements directs (art. 13 OPD, ordonnance sur les paiements directs).
- compare la production de nutriments aux besoins des cultures (= bilan des besoins en éléments nutritifs).
- indique la quantité d’engrais de ferme qui peut être apportée ou exportée.
- indique combien d’autres engrais (engrais minéraux, compost, engrais de recyclage, etc.) peuvent être apportés.
- sont saisis tous les animaux et toutes les cultures avec leurs rendements respectifs, ainsi que les fourrages de base (herbe, maïs, etc.) ou les éléments nutritifs (engrais de ferme, engrais minéraux, paille, etc.) apportés ou enlevés.
- Exemple commenté d’un Suisse-Bilanz pour une exploitation laitière avec des porcs à l’engrais.
- Plus d’informations sur Agripedia Fertilisation et bilan de nutriments.
Figure 1 : nutriments excrétés par l’élevage et apports ou exports nécessaires pour équilibrer le Suisse-Bilanz
Où puis-je trouver les réglementations ou les chiffres corrects ?
- Le guide Suisse-Bilanz décrit, avec le formulaire papier, la méthode du Suisse-Bilanz.
- L’ordonnance sur les paiements directs définit la validité des différentes versions: OFAG
- Les catégories d’animaux et les cultures valables se trouvent dans le guide Suisse-Bilanz:
- Le tableau 1 décrit les catégories d’animaux avec la production d’éléments nutritifs et la consommation de fourrages.
- Le tableau 3 décrit les rendements et besoins nets en nutriments nutritifs des prairies et pâturages avec leur rendement maximal pour chaque classe d’altitude.
- Le tableau 4 décrit les rendements et besoins nets en éléments nutritifs des grandes cultures.
Exigences pour un Suisse-Bilanz valide
- Nécessaire :
- Chaque année, un Suisse-Bilanz actualisé sur l’année civile clôturée avec la bonne version et un logiciel certifié par l’OFAG.
- Signé par l’exploitant.
- Les surfaces et le cheptel doivent correspondre au recensement des données agricoles ; seules les livraisons saisies et confirmées dans HODUFLU sont prises en compte.
- Les exploitations qui n’importent pas d’engrais azotés ou phosphorés sont dispensée du calcul de l’équilibre de la fumure dans l’ensemble de l’exploitation, si la charge en bétail par hectare de surface fertilisable ne dépasse pas les valeurs suivantes (art. 2.1.9, annexe 1, OPD) :
Tableau 1 : valeur limite en UGB/ha de surface fertilisable par zone
| Zone | Valeur limite en UGB*/ha de surface fertilisable |
|---|---|
| Zone de plaine | 2,0 |
| Zone des collines | 1,6 |
| Zone de montagne 1 | 1,4 |
| Zone de montagne 2 | 1,1 |
| Zone de montagne 3 | 0,9 |
| Zone de montagne 4 | 0,8 |
*Unité de gros bétail-fumure(UGBF) correspond à la quantité d’éléments fertilisants produites annuellement par une UGBF, soit 105 kg N, 35 kg P2O5 (art. 23 OEaux) ; ex. place porc à l’engrais = (13 kg N / 105 kg N + 6 kg P2O5 / 35 kg P2O5)/2 = 0,15 UGBF
Qu’est-ce qui est comptabilisé ?
- Azote sous forme de N ou Ntot:
- N : azote total, azote excrété par les animaux.
- Ntot: azote total, correspond à N moins les pertes inévitables dans la détention et le stockage.
- Pertes:
– pour les porcs 20 %.
– pour les bovins, 15 % pour la détention attachée, 20 % pour la détention en stabulation libre.
– autres espèces animales dans le guide Suisse-Bilanz.
- Phosphore sous forme de P2O5.
- Les données relatives à l’oxyde de potassium (K2O) et au magnésium (Mg) ne sont pas pertinentes pour l’exécution, mais elles donnent des indications importantes pour une fertilisation adaptée aux besoins.
Définition des fourrages de base
- On entend par fourrage de base comprend, selon l’annexe 5, OPD; art. 28, OTerm:
- Fourrage issu de surfaces herbagères et de surfaces à litière: frais, ensilé ou séché, ainsi que la paille;
- Les grandes cultures destinées à l’alimentation animale dans lesquelles la plante entière est récoltée: frais, ensilé ou séché (sans le maïs-épi);
- Racines de chicorée ;
- Feuilles de betteraves et pulpes de betteraves fraîches, humides et pressées ;
- Fruits frais ;
- Pommes de terre non transformées, y compris les résidus de triage ;
- Résidus et les sous-produits non séchés ou concentrés issus de la transformation des pommes de terre, des fruits et des légumes;
- Pour l’engraissement des bovins : mélanges de rafles et de grains issus d’épis de maïs/d’épis de maïs concassés/de maïs ensilé (Corn-Cob-Mix, CCM);
- Sous-produits issus de la transformation de denrées alimentaires : drêches de brasserie fraîches, ensilées, séchées, pulpe de betterave sucrière séchée, sous-produits de la mouture et du décorticage : son de blé, farine de déchets d’avoine, enveloppes de grains d’épeautre et d’avoine, balles d’épeautre et issues de céréales, ainsi que les mélanges de ces sous-produits.
- Les autres fourrages non énumérés sont considérés comme des aliments concentrés. → Informations détaillées dans le guide Suisse-Bilanz, chapitre 3.2.
Consommation de fourrages de base par les porcs dans le Suisse-Bilanz
- Porcs d’élevage :
- Jusqu’à 50 kg de MS possible par place et année
- A partir de 50 kg de MS par place et année, il est nécessaire de justifier d’un bilan import/export ou d’une correction linéaire en fonction de la teneur en fourrage :
– Place truies d’élevage : au maximum 650 kg de MS par place et année
– Place truie non allaitante : au maximum 900 kg de MS par place et année
- Porcs à l’engrais
- Par défaut, la consommation de fourrage de base n’est pas prise en compte. Le matériel d’occupation n’est pas considéré comme une alimentation de base.
- On ne peut faire valoir une consommation de fourrages de base qu’en la prouvant à l’aide d’un bilan I/E (import/export). Un maximum de 0,1 kg de MS/jour/porc à l’engrais est accepté (correspond, à pleine occupation, à 0.34 dt ou 340 kg de MS/place/année).
– Seuls les herbages, le maïs plante entière ou l’ensilage de céréales plante entière sont autorisés comme fourrages de base.
Porcs en plein air
Pour être reconnus comme porcs en plein air, les porcs à l’engrais doivent être détenus pendant toute la durée de l’engraissement dans des abris mobiles, et les porcs reproducteurs pendant au moins quatre mois consécutifs sans être réellement enfermés. Pour les porcs élevés en plein air, une déduction peut être appliquée pour l’azote produit dans les pâturages.
La teneur en aliments détermine la quantité de nutriments
- Pour plus de détails sur l’alimentation, voir le chapitre Alimentation.
- Le guide Suisse-Bilanz contient les normes standard pour la production d’éléments nutritifs et la consommation de fourrage de base.
- Origine de ces valeurs :
– Les catégories d’animaux et les valeurs sont basées sur les PRIF 2017. Les valeurs sont fixées par Agroscope grâce aux calculs de bilan.
Figure 2 : l’absorption de nutriments est comparée à l’excrétion de nutriments comme base de calcul du bilan
- Origine de ces valeurs :
-
- Les valeurs par défaut ont été calculées sur la base des teneurs en aliments suivantes :
Tableau 2 : teneurs en aliments utilisées pour calculer les valeurs par défaut
- Les valeurs par défaut ont été calculées sur la base des teneurs en aliments suivantes :
– Les teneurs en aliments différentes entraînent une diminution ou une augmentation des nutriments. Correction linéaire en fonction de la teneur en éléments nutritifs des aliments (CL) ou le calcul d’un bilan import-export (bilan I-E) permet d’ajuster l’apport en nutriments en conséquence.
Utilisation d’aliments appauvris
- L’utilisation des aliments appauvris en éléments nutritifs permet de réduire les valeurs d’incidence de N et/ou de P par rapport aux normes standard prévues dans le Suisse-Bilanz. Le calcul des valeurs spécifiques à l’exploitation peut être effectué par :
- une correction linéaire en fonction de la teneur en éléments nutritifs des aliments (correction linéaire ; module 6).
- soit au moyen d’un bilan import-export (Impex ; module 7).
- Les directives pour la prise en compte des aliments appauvris dans le Suisse-Bilanz (directives aliments NPr) décrivent les exigences et le calcul.
- Aperçu de la validité des versions (instructions, linéaire, Impex).
- La condition préalable est de disposer d’un accord NPr :
- L’exploitation conclut au préalable un accord NPr avec le Service cantonal compétent.
- Les fournisseurs d’aliments concluent au préalable un accord NPr avec le Service cantonal compétent. Seuls ces aliments peuvent être utilisés.
- Période de calcul :
- Période de calcul au mois les 10 mois précédents.
- La clôture de calcul de correction linéaire doit avoir lieu entre le 1er avril et le 31 août de l’année de contributions (annexe 1, point 2.1.12, OPD). Les calculs réalisés doivent être intégrés dans le Suisse-Bilanz de l’année civile de contributions.
Exemple: pour le Suisse-Bilanz de l’année civile 2023, on utilise le Linear ou Impex du 1er juillet 2022 au 31 mai 2023 (11 mois). - Les calculs doivent être poursuivis sans interruption à partir de la date de clôture de l’année précédente (ex. : clôture de l’année précédente le 30 juin, début le 1er juillet).
- Producteur d’aliments à la ferme: si les aliments sont broyés et/ou mélangés par le producteur lui-même sur l’exploitation, le détenteur doit également respecter les exigences du fournisseur d’aliments conformément aux « Instructions pour la prise en compte des aliments à teneur réduite en nutriments dans le Suisse-Bilanz« . Les producteurs d’aliments à la ferme doivent obligatoirement soumettre un bilan import-export.
Correction linéaire en fonction de la teneur en éléments nutritifs
Calcul de la teneur moyenne en éléments nutritifs pendant la période de référence et de contrôle.
- Effet de la correction linéaire en fonction des teneurs en aliments sur la production d’éléments nutritifs par catégorie d’animaux (exemples, autres catégories, tableau 2 des instructions NPr):
- Réduction de la teneur en aliments de 1 g PB/kg d’aliment réduit l’apport en N
- de 0,72 % pour les porcs à l’engrais
- de 0,64 % pour les places pour truies d’élevage, yc porcelets
- Réduction de la teneur en aliments de 1 g P/kg d’aliments réduit la production de P2O5
- de 14 % pour les porcs à l’engrais
- de 19,2 % pour les places pour truies d’élevage, yc porcelets
- Réduction de la teneur en aliments de 1 g PB/kg d’aliment réduit l’apport en N
- Enregistrements : inventaire des aliments début/fin de la période, inventaire des aliments et effectif moyen des animaux
- Outil de calcul LINEAR.
- Exemple LINEAR avec explications.
Bilan import-export
- Calcul de la teneur en éléments nutritifs des aliments pendant la période de contrôle en tenant compte de l’ensemble des importations ou exportations d’aliments.
- Enregistrements : cheptel d’animaux et inventaires des aliments début/fin de la période, entrées et sorties d’animaux et apports d’aliments par catégorie animale.
- Outil de calcul IMPEX.
- Exemple IMPEX avec explications.
Contribution à l’efficience des ressources (CER)
Objectifs:
- Ajustement de la teneur en protéines brutes (PB) de l’alimentation aux besoins des porcs en fonction de leur âge. Cela permet de réduire la production d’azote (N) excrété dans l’urine et, dans une moindre mesure, dans les matières fécales.
- L’azote apporté dans le cycle agricole est ainsi réduit, et les pertes d’ammoniac diminuent.
- Contribution de 35 francs par année et UGB.
- Plus d’informations dans la fiche Alimentation biphase des porcs appauvrie en azote.
Exigences à partir de 2023
- Une exploitation participe au programme CER avec l’ensemble de son cheptel porcin.
- Il n’est pas possible d’exclure certaines catégories de porcs ou certains sites de production.
- Peuvent participer les exploitations PER ou bio en année complète avec engraissement et/ou porcs d’élevage. La demande est déposée dans le cadre du recensement des données agricoles pour les paiements directs.
- Un accord sur l’utilisation d’aliments appauvris (accord NPr : dernière page des instructions) est une condition préalable.
- L’exploitant s’engage à tenir les registres conformément aux instructions relatives à la prise en compte des aliments appauvris dans le Suisse-Bilanz. Le résultat du décompte NPr clôturé durant l’année de contributions (bilan import-export ou correction linéaire) est déterminant.
- Pour le contrôle, la valeur limite spécifique à l’exploitation calculée pour l’année de contributions est comparée au résultat du décompte NPr (IMPEX ou correction linéaire) clôturé durant l’année de contributions.
Exigences pour l’alimentation
- La ration alimentaire totale de tous les porcs détenus sur l’exploitation ne doit pas dépasser la teneur en protéines brutes spécifique à l’exploitation.
- L’alimentation doit se faire en plusieurs phases. La répartition n’est pas fixe.
- Exigences pour l’engraissement des porcs :
– au moins deux rations avec des teneurs différentes en protéines brutes en g/MJ d’EDP
– la ration utilisée en finition (fin d’engraissement) doit représenter au moins 30% des aliments utilisés pendant l’engraissement (en matière sèche)
– Solution transitoire jusqu’au 31 décembre 2023 : l’utilisation d’aliments en continu est autorisée dans l’engraissement des porcs.
- Exigences pour l’engraissement des porcs :
- Fourrages grossiers : l’utilisation de fourrages grossiers produits sur l’exploitation dans l’alimentation des porcs a pour effet positif, du point de vue de la thématique des excédents d’éléments nutritifs, de réduire la quantité d’éléments nutritifs entrant dans l’exploitation.
- L’utilisation de fourrages grossiers doit être enregistrée dans IMPEX ou dans la correction linéaire.
- La teneur en fourrage grossier n’est prise en compte pour le calcul de l’indicateur g PB/MJ EDP dans IMPEX ou la correction linéaire que si elle est utilisée à plus de 15 % dans la ration (en MS par rapport à la quantité totale d’aliments).
Calcul des valeurs spécifiques à l’exploitation
- La valeur limite spécifique à l’exploitation est calculée par le Service cantonal compétent à partir des données du recensement agricole. Il s’agit d’une moyenne pondérée de toutes les catégories d’animaux. Sont déterminants
- Nombre de porcs par catégorie d’animaux
- PER ou bio
Les restrictions de l’alimentation biologique (interdiction d’ajouter des acides aminés isolés, alimentation 100% bio prévue) sont prises en compte par une valeur limite bio spécifique.
- Une valeur limite de protéines brutes par mégajoule d’énergie digestible porc (g PB/MJ EDP) est définie pour chaque catégorie d’animaux (porcs à l’engrais, animaux de renouvellement, truies taries, etc.) (tableau 2). Ces valeurs limites sont basées sur le principe du maintien du potentiel de performance des animaux et sur l’objectif d’obtenir un impact environnemental élevé. Pour les catégories de porcs présentant un faible risque de baisse de performance, comme les animaux de remonte ou les porcs à l’engrais et les truies taries, des valeurs limites plus ambitieuses sont appliquées que pour les catégories sensibles que sont les truies d’élevage allaitantes et les porcelets sevrés.
Tableau 3 : valeurs limites spécifiques par catégories d’animaux pour les exploitations PER et biologiques
- Le calcul est indiqué dans l’annexe 6a de l’OPD et peut être calculé par vous-même à l’aide de l’outil de calcul de la valeur limite spécifique à l’exploitation (fichier Excel).
HODUFLU
Qu’est-ce que HODUFLU ?
- HODUFLU est une application web sur laquelle doivent être enregistrées toutes les livraisons d’éléments fertilisants en provenance et à destination de l’agriculture ainsi qu’entre les exploitations. Les enregistrements sont contraignants pour le Suisse-Bilanz. Grâce à HODUFLU, tant le cédant que le repreneur ont à tout moment un aperçu des quantités d’éléments fertilisants livrés.
- Depuis l’introduction de HODUFLU, l’obligation contractuelle pour les engrais de ferme et de recyclage a été supprimée. Les contrats peuvent toujours être conclus à titre facultatif.
Comment fonctionne HODUFLU ?
- La connexion se fait via Agate avec le numéro Agate et un mot de passe.
- Le cédant d’éléments fertilisants enregistre la livraison dans le système HODUFLU au fur et à mesure, au plus tard 60 jours après la livraison.
- Le repreneur reçoit automatiquement un message par e-mail l’informant de la livraison. Il doit confirmer la réception de la livraison :
- par mail ou sms
- directement dans HODUFLU
- si vous ne disposez par d’un accès Internet, le bon de livraison doit être signé et le cédant doit confirmer lui-même la livraison et présenter le bon de livraison signé lors du contrôle
- Une livraison doit être enregistrée et confirmée au plus tard le 31 décembre pour être valable pour le Suisse-Bilanz de la même année.
- Plus d’informations et manuel d’utilisation HODUFLU sous la rubrique « Utiliser correctement HODUFLU »
Teneurs des engrais de ferme et de recyclage
- La teneur et la quantité (m3 t) de l’engrais sont déterminantes. La teneur en éléments nutritifs dépend de l’espèce animale, du système de détention (tout lisier, lisier/fumier, etc.) et de l’alimentation. Il est essentiel d’estimer correctement la dilution (proportion d’eau dans le lisier). → Tableau 5 du module 4 des PRIF pour l’estimation de la quantité d’eau.
- Les teneurs en éléments nutritifs de différents engrais de ferme sont enregistrées ou consultables dans HODUFLU. → Tableau des teneurs standard sous la rubrique « Informations complémentaires/Documents ».
- Les exploitations qui utilisent des aliments appauvris NPr doivent calculer les teneurs des produits en fonction de l’exploitation. Ce calcul doit être compréhensible et enregistré dans HODUFLU. Les teneurs en éléments nutritifs sont contrôlées par échantillonnage et périodiquement par le Service cantonal compétant. → Outils d’aide au calcul des teneurs : calcul des teneurs Excel OFAG, Nachweis.Plus et autres.
Rayon d’exploitation usuel
- Les exploitations bovines et porcines qui peuvent épandre moins de 50 % d’engrais de ferme produits sur leur propre surface utile ou louée ne peuvent céder des engrais de ferme qu’à l’intérieur du rayon d’exploitation usuel (art. 24, OEaux). Le rayon d’exploitation usuel comprend les surfaces agricoles utiles situées à une distance maximale de 6 km par la route de l’étable où sont produits les engrais de ferme. Pour tenir compte des conditions locales d’exploitation, l’autorité cantonale peut réduire cette distance, ou l’augmenter de 2 km au plus. Une dérogation peut être accordée aux exploitations qui utilisent des sous-produits.