Description
Chaque culture a une sensibilité différente à l’érosion. Ainsi, les interrangs larges de la culture de maïs favorisent l’écoulement de l’eau tandis que ceux des céréales le freine. L’alternance des cultures dans le paysage est donc primordiale pour limiter la prise de vitesse des écoulements.
Les cultures sujettes à l’érosion doivent être si possible implantées sur des pentes faibles. Si impossible, il faut favoriser une couverture maximal du sol en associant plusieurs cultures ou en réalisant un sous-semis.
Exemple :
Pour les cultures sensibles à l’érosion, il faut les soumettre à un travail dit de conservation du sol
Risque d’érosion pour différentes grandes cultures | |
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Très faible | Prairie artificielle |
Faible | Orge d’automne, seigle d’automne, avoine, céréales de printemps, colza |
Moyen | Blé d’automne, pois |
Élevé | Maïs, betterave, pommes de terre, soja, tabac, tournesol |
Eviter une rotation avec plus d’un tiers de cultures sarclées (maïs y compris).
Exemples de rotation et risque d’érosion | |
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Faible risque | Prairie – Prairie – Prairie – Blé de printemps – Orge d’automne – colza – Blé d’automne |
Fort risque | Blé d’automne – Maïs – Blé de printemps – Pommes de terre – Orge d’automne – Betterave |
Avantages
Un assolement plus diversifié, conjoint à une rotation plus diversifiée, diminue le risque d’apparition de maladies, de propagation des ravageurs et d’invasion par les adventices |
La diversité des cultures dans la rotation et l’assolement favorise une meilleure qualité de paysage, une plus grande biodiversité et une meilleure structuration et stimulation de la vie du sol |
Risques
Introduction de cultures à moindre valeur ajoutée |
Augmentation du nombre d’itinéraires techniques à connaître |
Contributions
Aucune
Coûts
Coûts bas voire nul pour une efficacité élevée mais il peut y avoir un manque à gagner pouvant être important suivant les situations.